Encore plus de câlins et de baisers
Je me demande parfois si je ne risque pas de transformer mon petit loup en un adulte socialement dérangé. Après mes heures de travail, j’essaie de rattraper le temps perdu deux fois plus, à coup de câlins et de petits bisous (on n’en a jamais assez, n’est-ce pas ?).
Cette année, je suis devenue maman pour la deuxième fois. C’est le bon moment pour « faire un enfant » car, depuis 2017, l’assurance sociale soutient un peu plus et un peu mieux les mamans indépendantes. J’ai même pu bénéficier d’un repos de maternité rémunéré de 12 semaines pour notre petit George ! Il était donc déjà un peu plus costaud lorsqu’il a commencé chez la (fantastique) gardienne et cela a vraiment facilité cette transition. J’ignore si c’était lié à lui ou si c’est parce que je suis restée quelques semaines de plus à ses côtés.
Aujourd’hui, ces messieurs ont respectivement 2,5 ans et six mois. Ils sont plus qu’habitués à leur super gardienne et en ont une deuxième à la maison. Maintenant que nous avons enfin trouvé nos marques avec elle, la prochaine étape – l’école maternelle – se profile à l’horizon. L’organisation des mercredis après-midi, l’école qui se termine toujours trop tôt, les milliers de semaines de congé par an et les journées pédagogiques… Tout repose sur la collaboration avec les grands-parents qui sont eux-mêmes dans l’enseignement et rien ne serait possible sans l’aide d’un Méga Conjoint.
Étant donné que c’est l’employé dans le couple et donc celui qui a des horaires réguliers, il se charge de la plupart des trajets du matin chez la gardienne. Il prend son congé parental en 4/5 tous les vendredis à 14h55 (I kid you not, c’est vraiment l’heure à laquelle l’école se termine) pour être présent à la sortie.
C’est vrai que j’ai énormément de chance d’être très entourée, mais mon cœur de maman risquerait fort de se briser si je devais confier l’un de nos bambins gravement malade à quelqu’un d’autre. Je sais déjà que mon cœur va crier : « Je veux rester avec mon enfant malade ! ». Toutefois, mon bon sens/ma culpabilité prendrait probablement le dessus pour conclure : « la moitié de Gand est malade, fais ton travail et aide tes collègues ! ». Je préfère ne pas encore y penser…