Votre enfant réside dans un pays de l’espace économique européen (EEE) et vous travaillez ou vivez à Bruxelles
Chaque enfant qui habite en Belgique avec un titre de séjour valide a le droit aux allocations familiales. Si vous travaillez ou vivez en Belgique et que votre enfant réside à l’étranger, vous pouvez également avoir droit aux allocations familiales conformément à la réglementation européenne, et dans certains cas, grâce aux accords bilatéraux entre la Belgique et plusieurs pays européens et non-européens (Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Monténégro, Macédoine du Nord, Serbie, Algérie, Israël, Maroc, Tunisie, Turquie).
Si votre enfant habite dans un pays de l’EEE, les règles européennes s’appliquent et vous pourriez avoir droit aux allocations familiales et aux éventuels suppléments. Ce droit aux allocations familiales n’est pas toujours versé par nous dans son intégralité. Selon la situation, il se peut que vous ne receviez que la différence. En d’autres mots, il se peut que nous déduisions les allocations familiales que vous recevez à l’étranger du montant auquel vous auriez droit chez nous.
Si votre enfant a également droit aux allocations familiales dans un autre pays, le pays où il est domicilié a la priorité, en fonction des prestations des membres de la famille.
Vous avez droit au montant le plus élevé (entre celui proposé par la région bruxelloise et celui du pays où réside votre enfant). Si le montant des allocations est plus élevé dans l’autre pays, ce dernier peut toujours effectuer un paiement supplémentaire en faveur de l’enfant.
Attention : si votre enfant étudie dans un pays de l’EEE, le programme d’enseignement doit être reconnu par l’État où l’enfant doit suivre un minimum de 17 heures de cours par semaine.
La Belgique a conclu plusieurs accords bilatéraux avec d’autres pays de l’EEE. Il y a des conditions spécifiques pour chaque accord : les montants auxquels vous avez droit sont différents d’un pays à l’autre.
Vous avez droit à la prime de naissance (aussi en cas d’adoption) si votre enfant réside dans un pays de l’EEE.
Si l’enfant est né en France ou au Luxembourg, Bruxelles ne paie pas la prime de naissance.
Si l’enfant est né dans un autre pays de l’EEE, Bruxelles peut effectuer un paiement supplémentaire, un paiement par différence. Le pays où réside l’enfant a toujours la priorité.
Dans ce cadre, il est important de savoir que pour toucher la prime de naissance à l’étranger, le parent doit avoir un contrat de travail à Bruxelles le jour de la naissance de l’enfant. Si le parent n’a pas de contrat (intérimaire) ou ne reçoit pas d’allocations de chômage, la prime de naissance ne peut pas être versée.
Votre enfant réside dans un pays en dehors de l’EEE avec lequel la Belgique a conclu un accord bilatéral et vous travaillez ou résidez à Bruxelles.
Dans cette situation, des conditions spécifiques s’appliquent pour chaque pays en ce qui concerne la nationalité, les montants à payer, le nombre d’enfants, etc. Les pays avec lesquels la Belgique a conclu un accord bilatéral sont le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, la Turquie, la Macédoine du Nord, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, la Serbie, le Monténégro et Israël.
Vous n’avez pas droit à la prime de naissance (aussi en cas d’adoption) si votre enfant réside dans l’un de ces pays.
Si votre enfant réside dans un pays en dehors de l’EEE avec lequel la Belgique n’a pas conclu d’accord bilatéral et que vous travaillez ou résidez à Bruxelles, il y a des règles spécifiques à suivre. Nous comprenons que cela peut sembler compliqué, mais nous sommes là pour vous aider.
Votre enfant peut résider dans un autre pays pendant une durée maximale de 2 mois par an. Si votre enfant réside plus de deux mois à l’étranger, il n’aura plus droit aux allocations familiales. Veuillez noter que de toute façon votre enfant doit être domicilié à Bruxelles.
Pendant les vacances scolaires, votre enfant peut résider au maximum 120 jours par an à l’étranger pour préserver son droit aux allocations familiales. Ces 120 jours sont valables pour les vacances d’été entre une année scolaire à l’étranger et une année scolaire en Belgique. Une fois de plus, l’enfant doit être domicilié à Bruxelles.
S’il est nécessaire pour votre enfant de résider en dehors de l’EEE pour des raisons médicales liées à l’enfant même, un parent, le partenaire du parent ou l’époux/épouse du parent, le droit aux allocations familiales est maintenu pour une durée maximale de 3 ans. La maladie doit être attestée à l’aide d’un certificat médical signé et daté par un médecin, avec une mention certifiant que la personne est dans l’incapacité de voyager vers la Belgique. Le certificat médical du pays étranger doit aussi être validé par un médecin en Belgique.
Si votre enfant part à l’étranger pour ses études, le droit aux allocations familiales est maintenu, que ce soit avec ou sans bourse provenant d’une institution belge ou étrangère. Il n’est pas obligatoire pour le jeune de participer au programme Erasmus pour maintenir ce droit et il doit rester domicilié à Bruxelles.
Le droit aux allocations familiales est maintenu après obtention d’un diplôme de l’enseignement secondaire en Belgique, à condition que l’enfant
o suive des études autres que des études supérieures en dehors de l’EEE (pour une durée maximale d’un an),
o suive des cours en secondaire à l’étranger et qu’il dispose d’un diplôme de l’enseignement secondaire délivré en Belgique ou suive des études supérieures en dehors de l’EEE.
o si l’enfant suit des cours dans le supérieur à l’étranger, il n’est pas obligatoire d’être en possession d’un diplôme du secondaire. Le droit aux allocations familiales est maintenu pendant toute la durée de la formation.
Nous espérons que ces informations vous ont été utiles. Si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à nous contacter. Nous sommes là pour vous aider et pour répondre à toutes vos interrogations.
Vous pouvez nous atteindre par téléphone au 02.227.19.60 entre 9h et 17h (jusqu’à 16h le vendredi).